Web to store : les petits commerces restent en retrait

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Web to store : les petits commerces restent en retrait

Si 92 % des consommateurs n’hésitent pas à effectuer des recherches sur Internet afin de préparer leur achat dans des commerces de proximité, seuls 25 % des commerçants envisagent de renforcer leur visibilité en ligne.

Rendu public il y a quelques jours, le baromètre 2014 BVA/Mappy analyse les attentes et les perceptions qu’ont les clients et les commerçants de proximité du Web to store. Comme l’an dernier, ce sondage confirme qu’une très grande majorité des clients (92 %, contre 90 % en 2013) se disent intéressés par cette pratique qui consiste à rechercher des informations sur Internet avant de réaliser un achat dans un commerce de proximité. En ayant recours au Web to store, les consommateurs interrogés souhaitent s’informer sur les prix (94 %), obtenir les coordonnées du commerce (91 %), commander ou réserver un produit (90 %) ou encore accéder à des informations spécifiques sur les biens ou services proposés (89 %). Découvrir les avis des autres consommateurs (80 %), prendre rendez-vous (70 %) ou encore faire une visite virtuelle de la boutique (64 %) font également partie des attentes citées par les clients interrogés.

Un décalage de perception

À 98 %, les consommateurs affirment acheter régulièrement ou très régulièrement dans des commerces de proximité. Aller en boutique leur permet de voir le produit (65 %), de le toucher (50 %), de l’essayer (48 %), mais aussi d’économiser des frais d’expédition (45 %). Une perception de l’intérêt de l’achat en boutique qui n’est pas appréhendée de la même manière par les commerçants. Pour eux, la préférence de l’achat sur place s’explique avant tout par le relationnel (40 %) devant le fait de pouvoir prodiguer des conseils (28 %). Voir le produit ou le toucher ne sont cités que par respectivement 24 % et 16 % des commerçants interrogés.

Concernant leur stratégie en ligne, aujourd’hui 46 % d’entre eux disposent d’un site Internet. Un site qu’ils administrent en interne (62 %) et qu’ils mettent à jour au moins une fois tous les trois mois. Pour la suite, 55 % des professionnels interrogés disent ne pas être du tout intéressés par le fait de renforcer la visibilité de leur commerce en ligne, 19 % affirment, en revanche, être intéressés et 6 %, très intéressés.

Article du 09/12/2014 - © Copyright Les Echos Publishing - 2014